Qui de Bader ou d’Adrian a le plus posé le coude cette saison ?
billetpar Adrian & Bader
On a posé la question aux deux journalistes, qui en ont profité pour nous parler de leurs combinaisons en cuir.
Bon, la question que tout le monde se pose, c’est de savoir : qui a le plus posé le coude de vous deux cette saison ?
Bader : D’abord ça m’étonnerait bien que tout le monde se pose cette question. A part nous je veux dire… Mais si vous voulez quand même savoir qui s’est le plus gratté le coude, je crois qu’on est à parfaite égalité. Je ne l’ai fait qu’une seule fois cette saison et il me semble que lui aussi !
Adrian : Il y a peu de chance pour que ce soit moi. Cette saison, j’ai passé plus de temps à rouler avec des motos d’environ 300 kilos que des sportives. Au final, j’ai posé le coude que sur un seul essai.Â
C’était à quelle occasion ?
Bader : L’essai de la Ducati Panigale V4, dans l’épisode 2 ! C’était sur le circuit d’Alès et les températures étaient polaires (raison pour laquelle je porte ce bonnet en peau de chien sur la tête pendant tout le tournage).
Adrian : Lors de la dernière épreuve du road-trip en 125, sur la réplique du circuit de Valence de MotoGP. On avait monté des super pneus (du Pirelli Supercorsa) pour faire des chronos et la GSX-R est assez basse, donc c’était assez simple à faire. En revanche, elle est tellement peu puissante que le frottement du coude sur le bitume devait lui faire perdre 5 km/h en virage. Aucun intérêt à le poser du coup, si ce n’est pour se la raconter.Â
Donc au final, vous l’avez posé chacun sur un essai : ça fait bien une égalité parfaite !
Adrian : Pas vraiment. Étant donné la différence de vitesse de passage en virage entre la Panigale V4 et la GSX-R 125, je dirais que c’est moi qui ai passé le plus de temps à le poser. Donc c’est moi qui l’ai plus posé.
Bader : Adrian a plein de qualités, c’est indéniable. Mais les maths et la physique élémentaire, c’est moins son truc. Parce que si je l’ai posé moins longtemps, je l’ai posé plus vite. Donc j’ai parcouru une plus grande distance avec le coude au sol. Donc c’est moi qui l’ai plus posé.
Bon, pour parler d’autre chose, vous avez tous les deux des combinaisons Bering. Ce sont exactement les mêmes ?
Bader : Non, la mienne est la génération précédente. Elle change principalement au niveau des sliders de coude. J’imagine que j’aurai la nouvelle une fois celle-ci détruite. Et malgré tous mes efforts, je ne suis pas tombé cette saison. Dommage. Ah oui, le gabarit non plus n’est pas le même. Adrian est moins musculeux qu’une adolescente de 12 ans. Pauvre garçon, ça ne doit pas être facile d’avoir un physique si ingrat. Moi je suis un poil plus enveloppé…
Adrian : Comme l’explique Bader, la plus grosse différence, c’est la taille : ce sont des cuirs sur-mesures. Et, comme il le faisait remarquer avec ses mots : ma masse corporelle est moins importante que la sienne. Et c’est d’autant plus vrai pour ce qui est de ma combinaison. Bader m’avait dit qu’il avait pris ses mensurations tout seul et les avait envoyé ensuite à Bering. C’est ce que j’ai fait aussi, sauf que j’ai dû me planter sur un ou deux chiffres et la combinaison me va trop petite. Enfin, si je respire pas, ça va, elle me va bien.Â
Qu’est ce qui vous plaît le plus sur ces combinaisons ?
Bader : Le confort : honnêtement c’est un pyjama. Mais c’est dû au sur-mesure ! En tournage on a tendance à les porter longtemps, on passe la journée dedans, on ne l’enlève pas pour ne pas perdre du temps précieux ! Du coup si elle n’était pas parfaitement confortable ce serait l’enfer.
Adrian : J’aime beaucoup le design, mais je suis conscient que la plupart des gens la trouvent moche. Le cuir est très fin, ce qui fait qu’elle est légère et confortable. La finition est assez impressionnante aussi. Il faut dire qu’elle est composée de 150 pièces et que sa confection a pris plus de 25 heures (sans compter le design) et le travail de 11 personnes différentes !
Le plus étonnant, c’est que celle de Bader n’a même pas l’air troué !
Bader : Non, comme je l’ai dit, cette saison j’ai pas fait de folies. Ce que je regrette un peu dans le fond. Une chute ça fait toujours du bien. C’est comme taper dans un ordinateur qui met du temps à démarrer. Ça refait circuler le courant. Ben là c’est pareil, et je sens que j’en ai besoin !